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Hivernage 2007 à Concordia, Antarctique |
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Mon séjour à Concordia |
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Juin 2007 |
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MOSP Observe le bord lunaire |
| MOSP (Monitor
of Outer Scale Profile) est un instrument qui observe le bord lunaire
et en extrait les profils d'un paramètre très
important
de la turbulence atmosphérique. Ce
paramètre
s'appelle
l'échelle externe. La
connaissance
des profils de l'énergie turbulente et de
l’échelle
externe est fondamentale pour spécifier et
dimensionner les différents étages
des systèmes d’optique
adaptative qui équiperont les futurs très grands
télescopes (ELT: Extremly Large Telescope).
L'optique adaptative est une technique qui utilise des miroirs
déformables pour corriger en temps réel
(quelques
millisecondes) les déformations des images induites par la
turbulence atmosphérique. Le principe de l’instrument MOSP est basé sur la mesure des fluctuations d’angle d’arrivée à différentes séparations angulaires par observation du bord lunaire. Il s'agit d'utiliser les corrélations spatio-angulaires de ces fluctuations pour scanner les conditions de turbulence dans différentes couches de l'atmosphère. L’instrument consiste en un petit de télescope (40cm de diamètre) équipé d’une caméra CCD et d’une lentille de Barlow pour élargir la focale et donc augmenter la sensibilité du moniteur aux fluctuations du bord lunaire. Les premières observations de l'instrument sont concluantes. Le traitement des premières observations, qui sera réalisé très prochainement, permettra de connaître les profils de l'échelle externe. |
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| MOSP caractérise la turbulence atmosphérique en observant le bord lunaire |
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Le mystère des poteaux dégivrés |
| La formation du givre est très complexe. Elle dépend de plusieurs paramètres atmosphériques, comme la température, la vitesse et la direction du vent, le degré d'humidité etc. Nous nous intéressons beaucoup au givre car il se dépose partout et surtout sur les optiques des télescopes, rendant toute observation impossible. Une expérience est d'ailleurs dédiée à ce sujet. Parallèlement à cette expérience, nous menons également d'autres petites expériences qui consistent à étudier la formation du givre sur différents échantillons de matériaux posés à côté des instruments d'observation. Cette étude nous amène également à être un peu plus attentifs et à nous intéresser au givre qui se dépose sur les filets de protection des plateformes, sur les fils électriques, sur les pare vents des télescopes etc. François prend systématiquement des photos de toutes les surfaces givrées de Concordia. Une curiosité qui a attiré notre attention est le givre qui se forme sur les poteaux électriques de la base. Nous avons remarqué que le givre se forme toujours en haut des poteaux, jamais en bas, quelques soient les conditions atmosphériques. Nous n'avons pas d'explication pour le moment. Est-ce que cela est du au gradient de température qui existe entre le haut et le bas des poteaux? Il y a également un gradient de température entre la surface et le sous-sol. A partir de 2m de profondeur la température de la neige ne varie pas beaucoup (autour de -54 °C) alors qu'elle est très variable en surface. |
