Dynamique des granules
Mouvements associés ...
2.1.5 Observations
La mesure des vitesses horizontales permet de caractériser l'évolution
de la surface et de mettre en évidence l'existence de flots hiérarchisés :
la granulation (1000 km), la mésogranulation (6000 km) et la
supergranulation (30000 km).
Les mésogranules, dont la durée de vie
est de 3 heures environ, se déplacent vers les limites des supergranules
avec une vitesse horizontale de 0,3 à 0,4 km/s. C'est la granulation
qui joue donc le rôle de traceur pour les structures plus grandes.
L'étude de la divergence des champs de vitesse et de leur évolution
moyenne
montre que les supergranules sont formés d'un ensemble de mésogranules
eux-mêmes composés d'un ensemble de granules. Seuls les granules
sont directement observables car ils ont un fort contraste en température.
Les structures plus grandes sont caractérisées par les champs de
vitesses horizontales des strutures plus petites.
Muller et al. (1990) ont montré que la distribution des
granules n'est pas le fait du hazard.
Ceux plus grandes que 1"37 se regroupent
et semblent former des structures de taille voisine de 7". Les granules
plus petits se regoupent aussi et forment des structures complémentaires.
La conclusion de Mullet et al.
est que ces différentes configurations sont probablement
reliées à la mésogranulation.
La vitesse horizontale
de déplacement du plasma vers le bord des granules est de 1,6 km/s ;
celle de déplacement des granules vers les bords des mésogranules
est de 1 km/s puis de 0,5 km/s lorsqu'ils se déplacent le long des bords.
Les mésogranules, dont la durée de vie
est de 3 heures environ, se déplacent vers les limites des supergranules
avec une vitesse horizontale de 0,3 à 0,4 km/s.
Arrivés aux limites des supergranules, ils continuent à se déplacer le
long du bord, bien qu'avec une vitesse inférieure.
La granulation donc joue le rôle de traceur pour les structures
plus grandes.
November et al. (1981) ont émis l'hypothèse
que la chaleur latente libérée lors de la recombinaision
de l'hélium ionisé pourrait être à l'origine des
cellules de mésogranulation.
En effet, d'après la figure 2.3, la première ionisation
de l'hélium atteind un taux de 50 %à une profondeur d'environ
7000 km (taille horizontale des mésogranules).
Quant à la seconde ionisation de l'hélium, elle est de 50 %à une profondeur de 30000 km environ (taille horizontale des
supergranules). Si les cellules de convection ont des dimensions horizontales
et verticales comparables, ils pensent que cela pourrait expliquer leur taille
observée à la surface.
Dynamique des granules
Mouvements associés ...
2.1.5 Observations
vig@