...quadripolaire
Le moment quadripolaire est un paramètre indispensable à une bonne connaissance du potentiel gravitationnel créé par le Soleil. peut s'exprimer sous la forme : est la base des polynômes de Legendre, la constante gravitationnelle de Newton, la masse solaire, et respectivement le rayon et la latitude géocentrique d'un point de la surface de la Terre et le rayon solaire équatorial. Les , constantes sans dimension, sont appelées des harmoniques zonales. Les deux premières constantes et sont respectivement égales à 1 et 0, les harmoniques d'ordre supérieur sont estimées égales à 0 dans une première approximation. Par conséquent, le potentiel gravitationnel n'est plus fonction que de .

...Definition
La FFTD est un algorithme de restitution de la position d'un point invariant le long d'un rayon. Cette invariance repose à la fois sur un modèle de la variation de l'intensité lumineuse au travers du limbe et sur un modèle de l'étalement des images engendré par l'atmosphère. Le bord solaire est défini comme étant le point où s'annule une intégrale de la valeur de la brillance pondérée sur un intervalle autour de ce point.

...angle
Les noms cités entre parenthèses sont ceux donnés par Toulmonde (1995) ou Ribes et al. (1991) et correspondent aux ``inventeurs'' de l'instrument.

...personnelle
Les mesures visuelles sont (généralement) affectées d'un biais lié à la façon dont chaque observateur apprécis le bord solaire.

...diamètre
Les mesures faites lors d'éclipse sont en général les plus précises car le bord solaire est alors bien défini. Le nombre relativement peu important d'éclipses ne permet malheureusement pas d'étudier une variation temporelle précise du diamètre.

...évidences
Les particules (principalement des protons) issues des rayons cosmiques et pénétrant dans l'atmosphère terrestre intéragissent avec les noyaux d'azote, d'oxygène et d'argon. L'interaction produit une large variété de particules secondaires (protons, neutrons, mésons) et des radio-isotopes parmi lesquels le C et le Be qui ont les demi-temps de vie les plus longs et les taux de production les plus élevés. Les particules des rayons cosmiques sont directement influencées par le vent solaire ce qui explique que la variation temporelle de ces radio-isotopes soit corrélée (négativement) avec les différents indices de l'activité solaire, en particulier les taches. Après sa production le Be s'attache aux aérosols et suit les mouvements des masses d'air jusqu'à ce que des précipitations sous forme de pluie ou de neige l'amène sur Terre. Les carottes de glace fournissent de bonnes archives pour l'étude des variations temporelles du Be (voir Beer et al. 1991 pour plus de détails). Le C quant à lui s'oxyde en CO et est par conséquent transvasé des réservoirs atmosphériques à ceux de l'océan et de la biosphère. Les mesures de C des siècles passés se font à partir de prélèvements dans les troncs des arbres (voir Damon et Sonett 1991 pour plus de détails). Il est ainsi possible d'étudier l'évolution temporelle de la concentration de ces deux isotopes depuis quelques 8000 ans avant J.C. ! On conçoit donc l'importance de ces études si une corrélation nette est décelée entre ces isotopes et les cycles de l'activité solaire. Quelques points ont pour l'instant été mis en évidence mais les études sont difficiles car le vent solaire et les champs magnétiques associés ne sont pas les seuls à influencer la concentration de ces isotopes et celle-ci varie de plus avec la latitude et l'altitude dans l'atmosphère terrestre.

...CERGA
Centre d'Études et de Recherche en Géodynamique et Astronomie rattaché à l'Observatoire de la Côte d'Azur depuis 1988.

...réfraction
La réfraction est la déviation des rayons lumineux par l'atmosphère terrestre qui agit comme un milieu réfringent. Son effet, fonction de la longueur d'onde et de la distance zénithale, diminue le diamètre apparent du Soleil.

...d'erreur
Les barres d'erreur sont déduites de la relation existant entre la dispersion des mesures et la distance zénithale.

...gravité
Les modes de gravité s'étendent du c ur jusqu'à la base de la zone convective. Ils sont évanescents dans la zone convective (qui est profonde, elle occupe le dernier du rayon) ce qui explique, entre autre, pourquoi ils n'ont pas encore été détectés.

...surprenant
Toutes les analyses avaient jusqu'à présent montré que si le rayon variait avec une périodicité de 11 ans, alors l'oscillation associée à cette dernière était anticorrélée avec le cycle des taches.

...solaire
Pour des raisons historiques, l'irradiance totale, qui est le flux solaire reçu par unité de surface à une unité astronomique et hors de l'atmosphère terrestre, est souvent désignée sous le nom de constante solaire. Le chapitre 6 est consacré à son étude.

...mesuré
Leur étude s'effectue sur des données disponibles de 1967 à 1983. Les mesures de l'irradiance utilisées sont une compilation de différentes sources, incluant les mesures en ballon, à partir de fusée, d'avions, etc. Pour le rayon, ils utilisent les données du diamètre horizontal déduites de mesures du temps de passage du Soleil au méridien de Greenwich.

vig@
Fri Nov 1 14:56:01 MET 1996