En juillet 1992, grâce à l'appui de M. Borgnino, je rencontrais Philippe Delache, alors directeur de l'observatoire de la Côte d'Azur. L'astronomie relevait encore pour moi du domaine du rêve, et à la suite de mon stage de DEA avec M. Sixou, je décidais de poursuivre par un stage bénévole à l'observatoire. Dans son bureau, Philippe Delache m'expliqua le Soleil et ses neutrinos facétieux, son diamètre variable, ses cycles, sa musique, Fourier et les ondelettes. Je sortais de l'entrevue enthousiasmée et commençais le stage le lendemain. Suivit une année difficile au cours de laquelle je dois beaucoup à Philippe Delache et M. Sixou. En décembre 1993, grâce aux efforts constants de Philippe Delache et de quelques autres, j'entrais à l'observatoire pour une thèse de trois ans sous sa direction. Si aujourd'hui j'ai la chance d'écrire ces quelques lignes en préambule à ce document, je le lui dois. Il m'a continuement poussée et appris à faire le lien entre la physique solaire et le traitement et analyse des données, liens qui ne m'étaient pas familiers. Il m'a aussi, peu à peu, introduite dans la communauté scientifique, me faisant rencontrer des personnes qui m'ont beaucoup apporté. Albert Bijaoui, dès le début et tout au long de cette thèse, m'a conseillée lors de la mise en oeuvre d'algorithmes utilisant les ondelettes. Il a montré de l'intérêt pour mes travaux et je lui en suis très reconnaissante. Francis Laclare a toujours répondu à mes questions, qui parfois devaient être bien naves, avec beaucoup de gentillesse et de patience. Je remercie aussi Eric Fossat, qui malgré ses nombreuses occupations, trouva quelques moments de libre afin de répondre à mes diverses interrogations. Je suis allée quelques fois à l'observatoire de Meudon, afin de rencontrer Elizabeth Nesme-Ribes dont l'acceuil fut toujours très chaleureux. Son enthousiasme extraordinaire, son foisonnement d'idées me faisait revenir à Nice avec un bonheur neuf dans la tête. Après la disparition brutale de Philippe Delache, elle fut une des premières personnes à m'encourager pour la suite, et pour cela et pour tout le reste, je voudrai lui exprimer ma profonde gratitude. Un peu plus à l'Est, il est une petite mais somptueuse station suisse de sports d'hivers, en laquelle se niche un observatoire : Davos. J'y ais passé trois mois grâce à Claus Fröhlich, qui a aussi accepté de prendre la direction de ma thèse en octobre 1994. Pour son aide, son soutien, son appui, pour les intéressantes discussions que nous avons eues, pour ses commentaires sur ce document, je lui suis très sincèrement reconnaissante. En juin 1994, Philippe Delache invita Judit Pap à venir passer un mois à l'observatoire afin de travailler sur les données de l'irradiance : ce fut le début d'une collaboration fructueuse. Elle m'invita d'ailleurs à venir passer trois mois au JPL, à Los Angeles. Pour son amitié, la confiance qu'elle me témoigna, pour son aide lors de mon séjour en Californie, pour son soutien dans les moments difficiles, pour toutes nos conversations scientifiques et non-scientifiques, je lui serai toujours profondément reconnaissante.

À ces personnes qui comptent beaucoup pour moi, s'ajoutent quelques autres que je tiens à remercier pour leur aide amicale : Janine Provost, Marianne Faurobert-Scholl, Frédéric Thévenin pour la lecture minutieuse du premier chapitre de cette thèse, Jean-Pierre Rozelot pour la lecture du quatrième chapitre et M. Kofman, dans l'équipe duquel j'ai effectué l'enseignement relatif à mon monitorat. Nathalie Audard a ``absorbé'', au fur et à mesure de sa rédaction, l'intégralité du document : je la remercie très sincèrement pour ses commentaires et les encouragements qu'elle m'a prodigués, ils me furent précieux.

Je remercie les rapporteurs pour avoir accepté de référer cette thèse malgré le temps fort court qui leur fut imparti. Je remercie les membres du jury et plus particulièrement M. Sixou, qui a témoigné de l'intérêt pour le travail que j'ai effectué, quel qu'il soit, et qui m'a toujours aidée. Il m'a communiquée sa passion pour les matériaux composites, et grâce à son constant soutien, notre collaboration a donné lieu à la publication de trois articles, dans un domaine bien loin de l'astronomie certes, mais tout aussi captivant.

Je remercie l'Observatoire de la Côte d'Azur qui m'a acceuilli en son sein ainsi que le département Cassini en la personne de sa directrice, Françoise Bely-Dubau. Je tiens aussi à remercier l'ensemble du personnel de l'observatoire et plus particulièrement le service informatique que j'ai cotoyé durant ces trois années passées.

Cette thèse est l'occasion de remercier ceux qui me sont les plus chers : mes parents, Jean-Michel.