2.3 Observer et comprendre
2.3.2 Champ magn. global
2.3 Observer et comprendre
Le meilleur indicateur du cycle solaire est probablement le nombre relatif
de taches appelé aussi le nombre de Wolf (voir le chapitre 5) qui varie
avec une périodicité d'environ 11 ans. Il n'y a cependant pas que les
taches qui apparaissent selon des cycles. On peut citer le nombre de
facules polaires
ou la variation en latitude des protubérances
(figure 2.15).
Il a été vu dans le paragraphe 2.2.3 que les taches sont relatives à
l'émergence du champ torodal et que les facules polaires sont
les indicateurs privilégiés du champ polodal. Leur nombre
varie en effet avec un cycle de 22 ans et les cycles des facules du
pôle Nord et du pôle Sud sont anti-corrélés.
Un autre résultat important est la migration des taches vers
l'équateur (figure 2.16). Bien que ce fait fut
noté par Scheiner au début du
siècle, il fut
étudié par Spörer à partir de 1860 et est par conséquent
souvent appelé la ``loi de Spörer''. Les premières taches de
chaque cycle apparaissent entre
et de latitude
dans les deux hémisphères. Elles sont cependant orientées
de façon opposée entre les deux hémisphères. Les bipoles
ont en effet une tache dite ``leader'' car elle arrive en premier
à la surface et une tache qui suit (que je nomme ``esclave'' à défaut
d'un autre terme). Si les taches leader ont une polarité
Nord dans l'hémisphère Sud, celles de l'hémisphère Nord ont
une polarité Sud. Le contraire apparait au cycle suivant. Au cours
du cycle, la zone d'apparition des taches migre vers des latitudes plus
basses et les dernières taches sont normalement situées à
autour de l'équateur. Les taches indiquant un
nouveau cycle naissent à des latitudes moyennes mais ont une
polarité opposée à celles du cycle précédent qui sont
d'ailleurs toujours présents vers l'équateur. Les cycles se
chevauchent donc.
2.3 Observer et comprendre
2.3.2 Champ magn. global
2.3 Observer et comprendre
vig@
Sat Sep 28 14:41:32 MET DST 1996