2.2.2 Cycle solaire et ...
Equation d'induction ...
2.2.2 Cycle solaire et ...
Le comportement d'une paire de taches
peut s'expliquer en terme d'un champ magnétique
toroidal
prenant sa source sous la
surface (figure 2.7).
Localement, le champ peut être plus intense et
conduit à la surface sous l'action de la poussée magnétique
ou par l'intermédiaire de la convection.
Une estimation de ce champ torodal peut être
faite en divisant le champ total mesuré à un instant donné, par
la surface couverte. Le champ total est de
Wb (Howard
et Labonte 1981). La surface est celle couverte
par les taches aux latitudes où elles apparaissent (2,5
m)
multipliée par la profondeur de la zone convective (2
m).
Ces chiffres donnent une valeur de 0,02 T pour le champ torodal.
Cependant, ce champ peut très bien être produit dans une partie
seulement de la zone convective, par exemple, dans la zone de convection
pénétrante dont l'épaisseur est voisine de 2
m. Le champ
torodal prend alors une valeur de 2 T ce qui est plus réaliste que
les 0,02 T précédemment trouvés.
En plus du champ torodal, il existe un champ
poloidal
(figure 2.7). La
propriété la plus importante de ce champ est son renversement cyclique
qui prend place aux pôles solaires durant le maximum du cycle de 11 ans.
Ce renversement peut se voir dans le nombre et la polarité des facules
polaires (Sheeley 1964).
Le champ polodal est axisymétrique, et les champs polodal et torodal sont antisymétriques par rapport au plan équatorial. La relation entre les deux composantes moyennes du champ est évidente. La question se pose cependant quant à l'origine de ce champ. Une solution de l'équation d'induction magnétique (2.15) doit donc être trouvée.