Champ toro- poloidal
La dynamo cinématique
2.2.2 Cycle solaire et ...
La solution de ce problème est d'abord cherchée en terme de champ
magnétique moyen. Le champ magnétique de (2.15)
se compose donc de sa moyenne d'ensemble
et de ses fluctuations
. Il en est de même pour la vitesse
de (2.15) :
où
représente la partie
irrégulière ou turbulente des mouvements convectifs. Dans l'approximation
cinématique, on suppose que le champ de vitesse
est complètement
déterminé et que les propriétés des fluctuations sont connues.
En remplaçant
et
par leurs expressions données
ci-dessus, en séparant les échelles entre les composantes moyennes
et les fluctuations, en négligeant les termes
du second ordre dans les quantités
de fluctuations et en exprimant le champ électrique moyen des fluctuations
(
) comme une fonction de
et de
,
l'équation d'induction du champ moyen s'écrit
finalement :
où
avec
L'équation (2.16) se distingue de l'équation d'induction magnétique originale de deux façons différentes. La première est que la diffusitivité magnétique a augmenté de façon conséquente. En premier ordre de grandeur, de (2.18) on a :
car et
le nombre de Reynolds magnétique
est très supérieur à 1 dans la zone de convection.
La deuxième différence entre les deux équations est l'introduction
du terme impliquant , aussi appelé l'``effet
''.
Cette expression indique que pour avoir un effet , le mouvement
doit être hélicoidal c'est-à-dire que
doit être corrélé
à sa propre vorticité
. Krause, en 1967, a montré
que dans la zone de convection, les effets de la stratification de la densité
et de la force de Coriolis se combinent afin de produire un tel
mouvement. En effet, une parcelle de gaz montante ou descendante
acquière, de par l'action des forces de Coriolis,
un mouvement hélicodal dans le même sens. Ceci revient à dire
que l'effet
enroule les lignes de force du champ autour
d'elles-même (figure 2.7).
peut alors s'exprimer sous la forme :
où est la vitesse angulaire moyenne du Soleil. Le signe de
est opposé à celui de la vitesse (qui est arbitrairement négative
dans l'hémisphère Nord et positive dans l'hémisphère Sud) et sa
valeur dépend de l'échelle
de variations du champ. Cette échelle
variant beaucoup dans la zone convective, il est difficile de donner
une valeur à
.
vig@