La dynamo cinématique
Force magnétique
2.2.2 Cycle solaire et ...
Si une dynamo est
responsable des variations magnétiques
associées au cycle solaire, elle doit cependant prendre la forme d'ondes
dynamo pour expliquer la migration vers l'équateur des taches solaires.
La solution de (2.22) et (2.23) peut s'exprimer sous la forme (en coordonnées cartésien-nes) :
où k représente la direction de propagation de l'onde et
est un paramètre déterminant la croissance ou décroissance
de l'amplitude
de l'onde.
La substitution de ces solutions dans
(2.22) et
(2.23)
permet de définir la relation de dispersion :
où
représente une valeur typique de
.
Si le cas spécifique pour lequel
(par exemple,
et
,
ce dernier impliquant une vitesse angulaire
croissante vers l'intérieur,
)
et
est considéré, alors
la fréquence
est donnée par :
Pour que l'amplitude de l'onde augmente,
il faut que la partie imaginaire (qui représente le
taux de croissance) de
soit positive.
Or
est positif,
donc la solution prenant en compte le
signe `-' dans (2.26)
doit être choisie.
Dans ce cas, la solution est marginalement stable si :
et croit exponentiellement pour des valeurs de
supérieures. Dans le cas de la solution instable, la fréquence
d'oscillation est :
c'est-à-dire qu'elle est négative. Puisque l'on a choisi un
positif (c'est-à-dire unmouvement hélicodal négatif
puisqu'on se trouve
dans hémisphère Nord),
l'onde se propage vers l'équateur le long
des surfaces de vitesses angulaires constantes. Or, les calculs
tri-dimensionels de convection non-linéaire indiquent
que la vitesse de rotation angulaire dans la zone convective
doit augmenter vers l'extérieur (donc
).
Dans ce cas, pour que l'équation
(2.25) admette
une solution (c'est-à-dire pour que son équation caractéristique
soit positive), il faut que
(hélicité positive), mais alors,
la dynamo située à l'intérieur de la zone convective
se propage vers les pôles. Et ce fait est contraire à ce qui est
observé et aux résultats que donne Parker. C'est ce que ce dernier
appelle le ``dilemne de la dynamo'' (Parker 1987). Ce dilemne a perduré
jusqu'à ce que les mesures de l'héliosismologie montrent qu'en fait,
il n'y a pas de gradient de vitesse à l'intérieur de
la zone de convection !(Brown et al. 1989).
vig@