6.5.4 Conclusions Conclusion Chapitre 6


6.6 Analyse des variations de l'ordre du mois à celles du cycle

L'article suivant a été accepte à

Solar Physics en juillet 1997
sous le titre :
Estimating long-term solar irradiance variability: a new approach
A. Vigouroux, J. Pap et Ph. Delache

Une version écourtée de cet article est parue dans les comptes-rendus du workshop Solar drivers of interplanetary and terrestrial disturbances (16-20 octobre 1995, Sacramento Peak au Nouveau Mexique), édité par Balasubramaniam, Keil et Smartt (A.S.P. Conference Serie Vol. 95), 586-593.


Fichiers à récupérer :

L'objet de cette étude est la comparaison des variations à court terme (c'est-à-dire celles intervenant sur des échelles de temps comprises entre un mois et 8 ans) de différents indices relatifs à l'irradiance solaire. Les variations à court terme ont été sélectionnées par une analyse en ondelettes des séries temporelles. Nos résultats ont montré que l'irradiance totale et l'index du magnésium ont des variations similaires à celles du champ magnétique intégré sur tout le disque si l'on ne considère que les échelles de variations de l'ordre de 4 à 8 mois, représentatives du temps d'évolution des complexes d'activité. En revanche, sur des échelles de temps supérieures, des décalages systématiques ont été constatés entre les variations des indices relatifs à l'irradiance et ceux relatifs aux champs magnétiques, ces derniers étant en avance par rapport aux précédents. Par ailleurs, l'index du magnésium et l'irradiance totale corrigée de l'effet des taches sont fortement corrélés quelles que soient les échelles de variations considérées, mettant ainsi en évidence qu'ils sont tous deux fortement influencés par les mêmes mécanismes (principalement les champs magnétiques hors taches). Cependant, nos résultats révèlent aussi l'existence d'une corrélation pour un décalage de 10 mois entre l'index du magnésium et l'irradiance totale corrigée de l'effet des taches : ceci indique que, même si globalement la corrélation est forte entre les deux indices, la réponse des couches photosphériques aux variations du champ magnétique peut être différente de celle des couches chromosphériques. Ce résultat implique aussi que les indices d'origine chromosphériques ne sont pas de très bons indicateurs de l'effet à long terme des facules sur l'irradiance totale.


6.5.4 Conclusions Conclusion Chapitre 6

vig@
Fri Nov 1 16:09:33 MET 1996